La Figatellu corse

La Figatellu Corse : Histoire et Recette

Histoire d’une spécialité corse.
La figatellu (ou figatelli au pluriel) est une spécialité charcutière emblématique de la Corse, particulièrement prisée en hiver. Cette saucisse à base de foie de porc, au goût puissant et aux arômes fumés, incarne parfaitement la tradition gastronomique insulaire, ancrée dans la valorisation des ressources locales et des méthodes ancestrales de conservation de la viande.

L’origine de la figatellu remonte à des siècles, quand l’élevage porcin était une activité clé pour les Corses. Le porc nustrale, une race autochtone, était élevé en semi-liberté dans les forêts de chênes et de châtaigniers, et chaque partie de l’animal était utilisée pour subvenir aux besoins alimentaires des familles. La figatellu permettait de consommer les abats, en particulier le foie, qui étaient mélangés à d’autres morceaux de viande de porc, puis assaisonnés et fumés pour prolonger leur conservation. Ce produit était particulièrement prisé en hiver, période propice à la charcuterie.

Aujourd’hui, la figatellu est toujours fabriquée selon des méthodes artisanales, même si elle est également disponible dans des circuits plus commerciaux. Elle reste un symbole fort de la culture culinaire corse, souvent dégustée lors des grandes réunions familiales ou pendant les fêtes de fin d’année.

Recette traditionnelle de la Figatellu
La figatellu est généralement consommée grillée ou cuite, mais peut aussi être séchée pour être dégustée crue. Voici la recette pour préparer une figatellu artisanale et la cuisiner.

Ingrédients pour une figatellu :
Foie de porc (environ 30% du poids total)
Viande de porc (joues, gorge ou échine) pour le reste
Ail (facultatif)
Vin rouge (traditionnellement corse)
Sel, poivre, piment d’Espelette ou d’autres épices selon les goûts
Boyau de porc pour l’enveloppe
Bois de châtaignier pour le fumage

Préparation :
Hacher la viande et le foie : Mélangez le foie de porc et la viande hachée de porc dans les proportions désirées. Assaisonnez avec du sel, du poivre, de l’ail (facultatif), du vin rouge et des épices comme le piment d’Espelette.
Embossage : Remplissez des boyaux de porc avec le mélange haché, en formant des saucisses épaisses.
Séchage et fumage : Suspendez les figatelli pour les faire sécher dans un endroit frais et ventilé. Ensuite, fumez-les doucement au bois de châtaignier pendant plusieurs jours pour développer leurs arômes distinctifs.
Cuisiner la figatellu :
Grillée : La façon la plus courante de consommer la figatellu est de la griller au feu de bois ou à la poêle. Accompagnez-la de polenta ou de pain de campagne.
Cuisson dans des plats : Elle peut également être utilisée dans des recettes comme les lentilles ou les ragoûts de légumes.
Dégustation et patrimoine
La figatellu est plus qu’une simple charcuterie, elle est l’un des piliers du patrimoine gastronomique corse. Que ce soit grillée ou cuite dans des plats traditionnels, la figatellu est une véritable ode aux saveurs rustiques et authentiques de l’île. Elle incarne le savoir-faire et la convivialité des Corses, toujours prêts à partager un bon repas en famille ou entre amis.

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La Bouillabaisse marseillaise

Histoire d’une spécialité emblématique

Photo d'un plat de Bouillabaisse marseillaise via IA

Bouillabaisse marseillaise

La bouillabaisse marseillaise est bien plus qu’une simple soupe de poisson. C’est un plat emblématique de la ville de Marseille, port méditerranéen qui a vu ses racines se mêler à l’histoire des pêcheurs et à la richesse de la mer. Son origine remonte à l’Antiquité, lorsque les pêcheurs grecs installés dans la région de Massalia (ancien nom de Marseille) faisaient cuire dans un grand chaudron les poissons invendables ou peu prisés pour nourrir leur famille. Ce plat modeste est devenu, au fil des siècles, une véritable institution culinaire.

Le nom « bouillabaisse » vient de la méthode de cuisson : une fois le bouillon en ébullition, on doit « baisser » le feu, d’où l’expression « quand ça bout, tu baisses ». Avec le temps, ce plat rustique s’est transformé en un mets raffiné, apprécié par les gourmets du monde entier, tout en conservant son authenticité.

Recette traditionnelle
La bouillabaisse marseillaise authentique repose sur des poissons de roche frais, un bouillon parfumé et un accompagnement incontournable : la rouille. Voici la recette classique :

Ingrédients (pour 6 personnes) :
Poissons de roche : rascasse, vive, grondin, congre (environ 2 kg au total)
Fruits de mer : 6 langoustines et/ou 6 moules (facultatif)
Légumes : 6 tomates mûres, 2 poireaux, 4 pommes de terre, 2 oignons, 4 gousses d’ail, 1 fenouil
Bouillon : huile d’olive, 2 feuilles de laurier, 1 branche de thym, une pincée de safran, écorces d’orange séchées, sel et poivre
Rouille : 2 jaunes d’œufs, 2 gousses d’ail, pain rassis, huile d’olive, piment, safran
Préparation :
Préparez les poissons : Lavez et découpez les poissons de roche en morceaux. Conservez les têtes et arêtes pour le bouillon.
Faites le bouillon : Dans une grande marmite, faites revenir dans de l’huile d’olive les oignons, poireaux, tomates et fenouil coupés en morceaux. Ajoutez les têtes et arêtes des poissons. Couvrez d’eau et laissez mijoter 30 minutes.
Ajoutez les poissons : Passez le bouillon au tamis pour retirer les arêtes. Remettez-le sur le feu et ajoutez les poissons de roche. Laissez cuire environ 10 minutes, puis incorporez les pommes de terre et laissez mijoter encore 15 minutes.
Fruits de mer (facultatif) : Ajoutez les langoustines et les moules dans les dernières minutes de cuisson.
Préparez la rouille : Écrasez l’ail avec du piment et un peu de safran. Incorporez les jaunes d’œufs et versez doucement l’huile d’olive pour monter la sauce comme une mayonnaise.
Servez : La bouillabaisse se sert en deux temps. D’abord, servez le bouillon accompagné de tranches de pain grillé et de rouille. Ensuite, servez les poissons et les pommes de terre.
Un plat emblématique du patrimoine culinaire français
La bouillabaisse est un véritable symbole de la culture marseillaise, à la fois humble et généreuse, associée aux traditions maritimes de la ville. Aujourd’hui, elle est servie dans les plus grands restaurants, mais reste aussi un plat que l’on partage entre amis et en famille, pour célébrer l’art de vivre méditerranéen.

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Le gâteau de Compiègne (ou compiègnoise)

compiegne photoLe gâteau de Compiègne est comme son nom l’indique originaire de la ville de Compiègne.
Ce dessert est également nommé dessert de Napoléon, car c’est pour l’empereur Napoléon Ier qu’il fût créé par le cuisinier Carême.
Il est basé sur une pâte à Compiègne que l’on fait cuire au four. On coupe ensuite le gâteau en tranches entre lesquelles on intercale des tranches d’ananas passées au four. Au  centre du gâteau reconstitué on peut y mettre des morceaux d’ananas.

 

Le gâteau de Compiègne M6

Le gâteau de Compiègne M6

 

Recette :
300g de farine
200g de beurre
30g de sucre
5g de levure
3 œufs
3 jaunes
1 pincée de sel

 

Photo by Gildardo

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Gâteau à la broche

Gâteau à la broche photo

Le gâteau à la broche est surtout présent en France dans les Pyrénées. On le retrouve en Europe dans les régions de montagne dont il est une tradition.
La recette de base de sa pâte est basée sur celle du quatre-quarts, ça différence notable est son mode de cuisson.
Il faut une grande broche avec un cône dessus, puis la pâte est coulée dessus et cuit couche après couche.
Selon la quantité de pâte du départ le gâteau au finale fait entre 3 et 4 kilo

 

Recette :
24 œufs
1kg de sucre
1kg de farine
1kg de beurre
3 pincées de sel
fleur d’oranger
1 demi verre de Rhum

Battre les blancs en neige
Mélanger tout les autres ingrédients pour avoir une pâte bien homogène.
Incorporer les blancs
La pâte est ensuite versée progressivement sur le cône de la broche pendant que celui-ci tourne.

 

Photo by RuckSackKruemel

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L’éclair

eclair chocolat photo

L’éclair est une pâtisserie datant du milieu du 19ème siècle. Il est composé d’un pâte à chou (la même que pour le Croquembouche)  allongée, fourrée d’une crème pâtissière puis recouvert sur le dessus d’un glaçage généralement du même parfum  que le crème. Les plus courants sont au chocolat, au café ou au caramel. Toutefois il existe d’autres parfums comme le café, la pistache, le caramel…

Son nom est, selon les versions, du à la vitesse à laquelle on peut le manger ou du à la vitesse à laquelle il se vendait. C’est le descendant du « pain à la duchesse » démocratisé par « le cuisinier des rois et le roi des cuisiniers » Antonin Carême (1784 – 1833).

De nos jours, c’est le pâtissier Christophe Adam qui redonne une jeunesse à ce dessert en le réinventant.

Photos by phalenebdlv,

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Pièce montée

wedding cake photo
Il existe 2 types de pièces montées.
Un ensemble, souvent pyramidale, de gâteaux (génoises, pâtisseries…) montés sur plusieurs étages (Wedding cake)
ou le Croquembouche (Croque-en-bouche) de forme pyramidale aussi mais fait à partir le plus souvent de choux à la crème ou de macarons.
Ce dessert est essentiellement utilisé à la fin des mariages ou des baptêmes.

 

 

 

croquembouche photoSon histoire remonte à l’antiquité où il était conçus à partir de petits pains.

C’est le pâtissier Pierre Lacam qui lui donna ses lettres de noblesses en en faisant de véritables œuvres architecturales.

 

 

Photo by Moon Wink Bakery cc

Photo by Merle ja Joonas cc

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Le mille-feuille

mille-feuille photo
Le mille-feuille (ou millefeuille) est un dessert datant du 19 ème siècle. C’est la pâtisserie Seugnot qui l’aurait introduit en 1867.

Il est composé de 3 couches de pâtes feuilletés (d’où le nom de mille feuilles) séparés par de la crème pâtissière et recouvert sur le dessus d’un glaçage ou de sucre glace.

Le mille a évolué est peut maintenant être au fruit et avec différents types de crème au grès des envies.

Photo by yoppy

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Boudin de Vertou

Vertou est une commune située à une dizaine de kilomètres de Nantes. Elle tient sa réputation et son ancienne dénomination « Vertou-les-Boudins » de Napoléon III qui était un grand amateur du boudin du charcutier de l’époque M. Thébaudeau. Il s’en faisait parait-il livrer toutes les semaines.

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Le morbier

Photo d'une part de morbier
Le morbier est originaire de Franche-Comté. Il est fait à partir de lait de vache cru, à pâte pressée et non cuite. Il est caractérisé par son trait gris qui le coupe en deux. Ce trait est une fine épaisseur de cendre qui servait à l’origine à protéger le fromage quand la cuve n’était pas pleine.
Il obtient l’AOC (Appellation d’Origine contrôlée) en 2000.

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Gavotte de Dinan

Gavottes photoBeaucoup de recettes viennent souvent d’erreurs culinaires. La Gavotte ne fait pas exception.

Au XIXe me  siècle, une certaine Mme CORNIC de Quimper avait fait trop cuir sa crêpe. Elle décida de la plier.

C’est ainsi qui naquit la Gavotte. Sa version industrielle voit le jour à Dinan. A la base, nature, elle se décline, maintenant, au chocolat, noir, lait, orange, beurre salé…

A déguster avec un sorbet ou une crème dessert.

Photos by perry_marco,

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